Une arrivée confinée
Une semaine avant notre départ, les mesures gouvernementales concernant l’épidémie tombent : reconfinement. La métropole semble être le seul territoire français touché, jusqu’à ce que l’on apprenne que la Martinique est également concernée… LA POISSE.
Conformément aux mesures sanitaires, nous devons nous faire tester maximum 72h avant le départ et présenter les résultats à l’enregistrement. Et parce que si c’était facile ce ne serait pas marrant, le jour du test, le laboratoire nous informe que les résultats ne seront pas disponibles avant 4 ou 5 jours… PANIQUE A BORDS.
Nous prenons donc un rendez-vous pour le lendemain dans un autre laboratoire. L’infirmier nous explique qu’un problème informatique est survenu dans la région retardant tous les résultats. Nous insistons sur le caractère urgent de notre démarche mais visiblement nous ne sommes pas les seuls. L’infirmier nous explique qu’il a largement dépassé son quota d’urgence. Je crois que nous avions l’air sincèrement dépité car finalement il nous annonce que nous serons les derniers dont il enverra les échantillons à Paris. Nos résultats tombent en arrivant sur Paris, 20h avant le décollage. MERCI CHARLES (oui c’est son prénom) !
La veille du départ, chargés comme des mules, nous nous rendons à La Rochelle pour prendre le train vers Paris. Nous, nos deux énormes valises, et nos sacs à dos, dormons à l’hôtel proche d’Orly. Il se trouve que c’est une sorte de motel, dont l’accès aux chambres se fait directement depuis un escalier en colimaçon situé à l’extérieur. Un plaisir de déplacer nos 95kg de bagage au deuxième étage x)
Le lendemain, nous arrivons à l’aéroport d’Orly plusieurs heures avant de décoller. Une navette passe prendre les voyageurs à quelques mètres de l’hôtel, c’est pratique. A vue du contexte et de l’heure, l’aéroport est loin d’être rempli. De fait, l’enregistrement et le passage par la douane se trouvent facilités et accélérés. En moins d’une heure nous attendons déjà sagement en salle d’embarquement.
Une fois installés, nous traversons l’Atlantique en 8h10 avant de nous poser à Fort-de-France. Mis à part la fatigue, nous sommes heureux d’arriver enfin 🙂 On peut ranger les doudounes, la température extérieure s’élève à 29°C. Youpiiii !


Fort-de-France n’est qu’un passage, nous souhaitons nous loger sur la côte est. Malgré nos recherches préalables, nous n’avons pour le moment aucun logement sur place, alors nous séjournons en Airbnb. L’idée est de louer à la semaine pour pouvoir bénéficier des avantages du ‘tout équipé’ pendant que nous recherchons un bien convenable. De plus, cela ne nous engage que sur du très court terme, idéal pour quitter rapidement le logement si nous trouvons notre bonheur.
Ainsi, pour les premiers jours en compagnie des parents d’Antoine (déjà sur place à notre arrivée) nous logeons à Trinité. La location située dans les hauteurs offre une jolie vue sur la mer 🙂 Nous sommes accueillis par les moucherons yen-yen et les moustiques, on a fait mieux en matière d’accueil mais c’est le prix à payer pour vivre au soleil toute l’année.


L’île étant confinée, il nous est impossible de visiter et de nous balader comme on l’aurait aimé. Néanmoins, nous allons faire un tour au marché pour acheter à manger, et quel plaisir de redécouvrir la diversité de fruits et de légumes. A nous les coco, les fruits de la passion, les avocats, les patates douces etc !
Au détour d’une sortie, nous nous arrêtons à la plage pour faire trempette et rentabiliser notre heure de sortie quotidienne.

Honnêtement, nous avons bien fait d’en profiter un peu car désormais la pluie règne en maître (et pas la petite averse tropicale qui dure quelques minutes, non, de véritables trombes d’eau).



En attendant de vous apporter d’autres nouvelles (que j’espère bonnes), je vous laisse sur ces clichés.

Bisous,
A très vite !
Elisa
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