Cela fait maintenant un mois que nous sommes en Martinique, c’est l’heure de faire un petit point ! Et si vous n’avez pas suivi le début de l’aventure, c’est par ici 😉

La Martinique, un mois après notre arrivée
Où en sommes-nous depuis le 6 novembre, date à laquelle nos pieds ont foulé le sol martiniquais ?
Logement
Nous vivons toujours dans le Airbnb de Trinité, un joli petit bungalow entièrement meublé. Les propriétaires nous ont proposés de rester un mois suite à notre séjour d’une semaine. Nous avons accepté leur offre, nous laissant jusqu’au 17 décembre pour nous retourner et trouver un logement convenable. Cela n’est d’ailleurs pas un mince affaire. Les offres sont peu nombreuses et lorsqu’elles entrent dans nos critères, soit nous n’obtenons jamais de réponse pour visiter, soit nous visitons et le logement est vétuste, soit le logement nous convient mais l’accès est un enfer (routes impraticables et dangereuses). Les joies de rouler avec une voiture citadine qui n’a pas de chevaux sous le capot x)
Pour augmenter nos chances de trouver un bien qui nous plaît, nous élargissons nos critères. J’ai hâte de poser mes valises et de m’installer vraiment. J’espère pouvoir avoir une cuisine pour Noël et faire du pain d’épices 😀

Heureusement, le confinement a été assouplie dernièrement et nous avons pu en profiter un peu.
Randonnées
Depuis Trinité, il est possible de randonner sur la presqu’île de La Caravelle, c’est un site réputé. L’avantage c’est qu’en quinze minutes nous y sommes. Le sentier principal est long, il faut marcher 3h pour en faire le tour. Alors pour commencer à nous imprégner tranquillement de l’endroit, nous allons marcher sur le petit sentier. Cette balade-découverte d’1h30 nous mène au travers de la forêt et de la mangrove. Il est agréable de circuler sous la fraîcheur des arbres et d’admirer les crabes à nos pieds. Sortir prendre l’air et marcher m’avait manqué !





Nous découvrons également le sentier de Pointe Rouge, situé un peu avant le village de Tartane, au début de la presqu’île. Toujours dans la forêt, ce sentier est un peu plus tumultueux. Les montées sont intenses (certes brèves), mais chacune d’elles offrent une vue imprenable sur l’océan et les maisons au loin. Les descentes quant à elles, peuvent se révéler glissantes, mais encore une fois, cela en vaut la peine. Arrivés en bas, nous découvrons à chaque fois une crique, où les vagues se fracassent contre la plage de sable ocre. Une merveille.




Petit conseil : le soleil tape fort, il vaut mieux ne pas oublier son chapeau et penser à vous protéger la peau. Comme pour toute randonnée, même courte, emporter une gourde est toujours une bonne idée 🙂 Si vous le pouvez, préférez les randonnées en semaine, notamment pour les sentiers de La Caravelle (c’est vraiment touristique, d’autant plus le week-end). Cela vous permettra de marcher dans le calme et d’écouter sereinement les petits bruits de la nature ! Par temps de pluie, je vous déconseille de faire le sentier de Pointe Rouge, le sol est vraiment glissant et boueux.
Plages
Qui dit randonner, dit chaleur. Et quand notre corps surchauffe après l’effort, le mieux est encore de piquer une tête dans l’océan 😉 Proche de la Caravelle, les plages ne manquent pas. Nous jetons notre dévolu sur la plage de La Brèche. Deux raisons à cela, depuis la route, la plage à l’air tranquille et les cocotiers en font un spot très sympa ; enfin, il y a un petit restaurant qui fait des assiettes à emporter juste à côté. La plage est très mignonne, il n’y a quasiment personne. L’eau est chaude, un poil agitée mais c’est normal sur la façade Atlantique. Le petit hic c’est qu’il y a des algues dans l’eau, c’est pas super agréable… il faut tâtonner un peu pour nager tranquillement 🙂

Dès aujourd’hui, les mesures sanitaires s’assouplissent sur l’île aux fleurs ! La Martinique redevient accessible partout en journée. Ainsi, nous allons pouvoir nous balader où bon nous semble sur terre et dans la mer 😀 Je n’ai qu’une hâte, c’est d’enfiler mes palmes et mon masque pour aller admirer les tortues dans les eaux caraïbéennes !
Coupures d’eau
En parlant d’eau… Je ne vous ai pas encore parlé de ce qui nous a maintenu occupé un bon bout de temps au court de ce dernier mois, la récolte de l’eau. Sur les 30 premiers jours ici, 10 d’entre eux se sont déroulés sans eau courante. Coupure totale. Je peux vous assurer qu’on n’a absolument pas conscience de la valeur de l’eau avant de se retrouver sans. Une coupure implique de vivre sans chasse d’eau, sans douche, sans robinet tout court… quelle galère !
Il n’y a rien à faire, alors nous devons faire preuve d’imagination et prendre notre mal en patience. Pour boire, nous achetons des bonbonnes, et une fois vides nous les remplissons avec de l’eau de pluie ou de l’eau de piscine. Heureusement que les propriétaires ont une piscine d’ailleurs, sinon nous aurions été vraiment embêtés. Encore une fois, nous mesurons notre chance… Ces litres d’eaux nous ont permis de faire tremper la vaisselle et de tirer la chasse d’eau. Les coupures ne sont pas généralisées, cela dépend des villes, des quartiers, apparemment ! Mais sans cette eau là, nous aurions du limiter nos douches drastiquement. Pour économiser tout de même un maximum, nous avons créé un pommeau de douche à l’aide d’une bouteille, pouvant contenir un litre d’eau afin de pouvoir nous laver sans gaspiller trop. On a vite pris le coup de main, à tel point que nous arrivions à nous doucher avec moins de cinq litres d’eau ! Comme quoi, il faut prendre conscience que c’est un véritable luxe d’avoir l’eau courante à tous les robinets. Moralité, toujours avoir des bidons d’eau de secours & limiter le gaspillage.
Nos amis les bêtes
Il est temps de vous parler de nos aventures avec les araignées. Généralement si elles font la taille de mon ongle je les laisse vivre en paix chez moi, mais après faut pas pousser mémé dans les orties !
Les premières araignées que l’on a vu devaient être sous coke… Elles tapaient des sprints sur la terrasse ou dans la salle de bain, c’était un peu effrayant. Une autre a eu la bonne idée de se cacher dans un sac de course. Elle m’a bien eu celle-là ! Enfin, la dernière en date bât des records, une belle araignée marron mesurant approximativement la taille d’une paume de main. Elle s’est baladée une soirée au plafond de la terrasse à une vitesse qui aurait fait pâlir Usain Bolt. On a eu bien du mal à l’orienter loin de la porte et des fenêtres…
Heureusement les araignées ne sont pas les seules à passer nous voir. Parfois, le soir, une ou deux mini grenouilles passent et nous apportent un peu de tendresse. Nous avons aussi nos copines les chauves-souris, cachées chaque journée sous la même feuille de palmier. Enfin, nous avons souvent la visite de petits margouillats et de nombreux oiseaux, pas farouches pour un sou.




Fruits & moustiques
Notre petit logement est situé non loin du centre bourg et de son marché. Ainsi, nous nous y rendons le samedi, lorsque les étals sont remplis. Les vendeurs nous reconnaissent déjà et je me sens extrêmement chanceuse de pouvoir manger des avocats locaux et des fruits de la passion (maracuja) plusieurs fois par semaine ! Avec le chant des oiseaux, cela fait partie de mes petits bonheurs 🙂 Enfin, nous n’avons toujours pas choppé la dengue et ça c’est positif ! Donc on touche du bois, et on continue de s’asperger de produit anti-moustique.
Sur ce, je vous souhaite de passer un bon mois de décembre en attendant Noël, et profitez bien de vos calendriers de l’avent (si vous n’en avez pas, c’est une bonne excuse pour boire des chocolats chauds à gogo et manger des biscuits, si si croyez-moi).
Je vous fais des bisous,
A bientôt
Elisa
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